1. |
Changer d'air
03:49
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Comment sortir quand tout reste en suspens
Quand il faut retenir son souffle jusqu’au printemps
Dormir ensemble, l’hiver durant
Se raconter qu’on va passer au travers, avant de changer d’air
On ne voudrait jamais redescendre
Trop léger est le coeur des hommes, il pèse autant qu’on s’en balance
Les jours de chance reviendront à temps
Ils viendront frapper à nos portes comme un accident
Revenir ensemble, on voit les gens
Se raconter qu’ils ont passé au travers, avant de changer d’air
On ne voudrait jamais redescendre
Trop léger est le coeur des hommes, il pèse autant qu’on s’en balance
...Il pèse autant qu’on s’en balance…
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2. |
Plus qu'il en faut
03:10
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Si l’humain persiste à croire
Qu’il passe l’histoire
Ce qu’il ne sait pas encore
Qui le lui dira ?
Devant des écrans de rêves
Nos vies se déforment
Des milliards d’images, un piège
Dans un beau décor
Tout sonne faux
Beaucoup plus qu’il en faut
On peut accorder nos visions
D’une autre façon
Et quand les héros s’en mêlent
C’est un peu gênant
Nos visages veulent tout refléter
Ce qu’il y a de grand
Dans un monde où tout est montré
Tant qu’il y en aura
Tout sonne faux
Plus qu’il en faut
En faire trop
Beaucoup plus qu’il en faut
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3. |
J'oublierai
03:45
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Faut croire
Qu’il y a quelque chose en moi
Qui voudrait bien dormir
Sans savoir trop comment j’ai envie
De vous dire d’oublier
Pour une fois, oublier
Mais quoi ?
Au lieu de compliquer encore
On pourrait boire
Nos vieilles histoires, moi aussi
Je voulais y penser, mais
Ce soir, j’aime oublier
Un paysage où
Il fait bon s’imaginer
Sans éclairage
On peut voir la nuit défiler
Je voudrais tourner encore tourner
Enfin tomber dans vos bras
Plus tard
Le temps viendra de traverser
Ce qui sépare
J’ai envie d’essayer, d’ici là
De vous dire d’oublier
Pour une fois oublier
Je voulais y penser, mais
Ce soir, j’aime oublier
Mais à bien y penser
Ce soir, j’aime oublier
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4. |
À pas de géant
02:55
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Quelle idée elle a eue de nous faire marcher à pas de géant
L’un de nous devait bien finir par tomber, avant de se rendre
Les nuits sont trop froides là où je vais, elle disait
Que le feu s’éteindrait à jamais, sans regret
J’ai dû me perdre dans un rêve plus que parfait, je voyais trop grand
Par-dessus tout, je reste à elle jusqu’au bout, mais comme bon lui semble
Le réveil est parfois brusque
Quand le rêve est trop grand
Même si cela semblait juste
Le rêve était bien trop grand
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5. |
À moitié fou
03:53
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Si troubles
Sont les eaux dans lesquelles on plonge
Jamais voulu te voir comme les autres
Sans dire que ça m’étonne
À moitié fou de toi
Les sentiments dans le désordre
Ce qui m’a séduit déjà
Nous sépare
Maintenant es-tu pour nous deux
Assez forte
Assez forte pour que nous pensions nous voir comme avant
Attiré
Une équation qui détonne
Jamais voulu me pousser comme les autres
Et voilà que je m’éloigne
À moitié fou de toi
Les sentiments dans le désordre
Ce qui m’a séduit déjà
Nous sépare
Maintenant es-tu pour nous deux
Assez forte
Assez forte pour que nous pensions nous voir comme avant
Ce qui m’a séduit chez toi
Nous sépare
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6. |
Le souffle court
03:17
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Courant dans les rues du quartier
À la main un bout de pain volé
Le souffle court est mon air d’aller, mais
Je perds du terrain sur les hommes
Je n’en peux plus, je suis crevé
Ils finiront bien par me rattraper
Il aurait fallu que tu t’arrêtes
Là, il est trop tard
T’avais qu’à pas chercher
On a mis un prix sur ta tête
Mais t’as pas voulu croire
Et maintenant tu dois payer
Il est inutile de prier
Ils ne sont pas de ceux qui pardonnent
Même si chacun d’entre eux, je les connais
Je rendrai les coups qu’on me donne
Tout ce que j’ai cru éviter
A fini par un jour me rattraper
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7. |
La garde
03:58
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Encore cette impression qui revient
Qui coule en mon sang
Toujours la même voix qui martèle
Va tuer la joie
Mais toi tu vois derrière les barreaux
Qu’au bout du bonheur, j’ai encore mal
Le couteau dans le dos me rappelait
De ne plus jamais croire en personne
Où sont les armes
Si on pouvait tirer sur les mots
Mais toi tu t’acharnes
À ne regarder que ce qui est beau
J’ai depuis longtemps cessé
De compter les attentes
Que jamais rien ne comblera
On n’empêche pas quelqu’un de mourir
Si tel est son sort
Quand j’ai pensé avoir à offrir
J’ai baissé ma garde
Et toi tu vois derrière les barreaux
Qu’au bout du bonheur, j’ai encore mal
Le temps m’aura laissé en retrait
Mais je n’ai plus besoin de personne
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8. |
Le repère
04:30
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J’ai un abri, un repère
Fait de fougères et d’eau de pluie
Où les nuages se réfèrent au passage
De haut et sans bruit
Et quand les cimes se redressent
Telle une allée ensoleillée
D’un coup, mes pensées se mettent en lumière
Et le calme aussi
Si charmé par cet endroit qui m’apaise
J’ai passé des heures à retracer mes pas
Trop de fois j’ai voulu me refaire
Mais à ne plus savoir, c’est comme un mauvais sort
Un souvenir me renverse
L’ego d’une maladresse
Tu vois, si mes racines étaient profondes
Je serais debout
Mais quand je traverse la plaine
La nature n’est pas dépassée
Non, chaque bout d’univers garde en son coeur
Le dessein d’une vie
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9. |
Les prévisions
03:59
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Connaissant les prévisions
Qui annoncent un autre orage
Rouge aux lèvres et manteau long
Une cigarette qu’on écrase
Dans mes bras une dernière fois
J’aurais voulu que tu pleures
Non, l’orage est clément avec toi
Quand les pluies vont tomber
Tu ne seras plus là
Ton regard a changé
Et se moque des larmes
Si les mots te manquent
Ton sourire ne ment pas
Comme tu voudras
Laisse-moi… Mais s’il te plaît cache ta joie
L’hirondelle refait son nid
Quitte un arbre pour un autre
Qui t’appelle en plein midi ?
Rien n’est fait à contrecoeur
Non, l’orage est clément avec toi…
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10. |
Si loin
02:48
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Idiot sans mot
Qui vole au-dessus des maisons
Brillante, instance
Il m’entraînera puisqu’il le faut
Si loin des cités en ciment
Si loin que la vie nous reprend
Puis revient comme avant
Matin passant
Bientôt la ville est prise d’assaut
Aux yeux le ciel gris
Arrache à l’azur son oiseau
Si loin des cités en ciment
Si loin que la vie nous reprend
Si loin…
Plus loin…
Et tout est comme avant
À jouer comme des enfants
Dans nos habits trop grands
L’idiot sans mot
Va trouver le repos
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Alexandre Désilets Montréal, Québec
Après la sortie d'Escalader l'ivresse, les deux dernières années ont été ponctuées de spectacles, de remixs, de collabos (Bran Van 3000, Allo Nino) et de trames sonores ("Le Baiser du Barbu" et "Tromper le silence"). Alexandre propose avec La Garde un univers plus groundé où s’invitent des grooves et des mélodies contagieuses, et où s’immisce la lumière! ... more
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